J’ai pris le train,
En direction du cœur,
Pas vu le train,
Qui mène à grande vitesse,
Tu me délaisses,
Une fille de seconde classe,
A pris ma place...
Chaque fois mon train qui déraille,
Je ne suis pas de taille,
Chaque fois mon cœur qui déraille,
Et ma tête, alouette, ma vie n’a ni queue ni tête,
Chaque fois mon train qui déraille,
S’engouffre dans la faille,
Chaque fois mon cœur qui déraille,
Et la tête, alouette, ma vie n’a ni queue ni tête.
Et qu’est-ce qu’on fait?
On prendra le prochain?
Sur l’autre quai?
Nos corps ces grands voyageurs,
Roulent oui mais,
Oui mais les sautes d’humeurs,
C’est sans arrêt.
Et chaque fois nos trains qui déraillent,
Nous ne sommes pas de taille,
Chaque fois nos cœurs qui déraillent,
Et nos têtes, alouette, la vie n’a ni queue ni tête,
Chaque fois nos trains qui déraillent,
S’engouffrent dans la faille,
Chaque fois nos cœurs qui déraillent,
Et la tête, alouette, la vie n’a ni queue ni tête.
Chaque fois les hommes déraillent,
Et se livrent bataille,
Chaque fois les hommes déraillent,
Et se livrent bataille.
Et pourquoi...?
Oui pourquoi...?
Et ça cogne, et ça saigne,
Et ça sent la fin de règne.
Oh mais pourquoi les hommes déraillent?
Et se livrent bataille?
Dis pourquoi les hommes déraillent?
C’est un fait, alouette, la vie n’a ni queue ni tête,
C’est pourquoi le monde déraille?
Et est mort à la bataille.
Mais pourquoi le monde déraille?
Et ça cogne, et ça saigne,
Et ça sent la fin de règne,
C’est un fait, alouette, la vie n’a ni queue ni tête!
- Zazie